Patrick Berthé, président fondateur de Vaziva, détaille les atouts et les avantages de la solution qu’il a développée et qui compte désormais plus de XXX utilisateurs dans le monde.

Pouvez-vous nous présenter Vaziva ?

La société Vaziva a été créé en 2015. Elle compte aujourd’hui une trentaine de collaborateurs. Sa régulation est à Londres et elle a un passeport européen, ce qui nous permet d’agir en Europe. A cet égard, nous démarrons très prochainement notre activité en Allemagne, au Portugal et en Espagne. Vaziva a pour ambition de distribuer des cartes de paiement, dites managées aux salariés. Pourquoi « manager » ? Parce que nous pilotons la gestion des dotations directement sur les puces qui sont sur les cartes, tout comme on pilote une carte téléphonique dans un téléphone.

Pourquoi utiliser Vaziva ?

Par sa simplicité d’utilisation : le digital permet en quelques clics de propulser une dotation sur un grand nombre de salariés, puisque l’informatique nous permet de faire 6500 chargements par minute.
Par souci d’économie également, car avec Vaziva, il n’y a plus de coût de livraison de cartons de chèques, ni d’édition ou encore de transport.
Pour la sécurité qu’elle apporte : il n’y a également plus de risque de perte de valeurs, si des chèques sont égarés ou perdus.

Quels sont les avantages pour les salariés d’utiliser Vaziva ?

Le premier avantage, au-delà de celui d’avoir sa dotation dans sa poche via une carte de paiement, est de pouvoir payer au centime près. La possibilité de payer sans contact, chez les commerçants, et de pouvoir utiliser cette carte sur un grand nombre de pays sont également des points forts.
Un très grand nombre de commerçants, plus de 30 millions à ce jour, acceptent les cartes Vaziva. Sans oublier les avantages du cash back ou cash reward, via des offres de loisirs, de contenus qui sont associés à cette carte à travers notre billetterie marketplace.

En quoi Vaziva propose une offre de rupture aux CSE et aux RH ?

Vaziva a décidé de retourner la table en 2015, en étant la première société proposant de condenser toutes les dotations sur un même support carte de paiement managée. Cela a été avant tout une rupture psychologique, puis une rupture dans les usages, et dans le mode opérationnel et logistique de distribution des contremarques. Maintenant, la pratique est entrée dans les esprits.
La rupture est toujours source de progrès d’innovation et de dépassement et c’est un des défis qu’à relever Vaziva. Faire passer un marché qui était un peu statique un mode de fonctionnement innovant, via une distribution unique pour 4 ans, est un succès dont nous sommes fiers.

Est-ce vous pouvez nous parler et nous expliquer ce qu’est Logeos ?

Logeos est le logiciel qui structure Vaziva. Elle est la brique métier qui permet de gérer et de piloter les dotations, et la distribution des dotations sur les différentes cartes des salariés en fonction du mandat qui nous a été confié par notre client – DRH ou CSE.
C’est une brique logicielle qui est intelligente et qui permet d’affecter les différentes dotations sur les cartes, sans mélanger les différentes subventions, en fonction des contraintes légales et notamment URSSAF. Cette brique a été créée à mon initiative, il y a plusieurs années. Elle a évolué au fil du temps et continue d’évoluer.

Quelles sont les innovations proposées par Vaziva sur le marché dématérialisé des cartes de tickets restaurants, vacances et loisirs ?

Avant la loi Macron, les chèques cadeaux distribués ne pouvaient pas être utilisés dans tous les points de vente. Les modalités d’utilisation n’étaient pas toujours au profit des salariés bénéficiaires. Ils devaient donc choisir des enseignes qui étaient prédéterminées sur les dits chèques. C’était compliqué.

Désormais, avec la carte de paiement que nous avons mis en œuvre, le pouvoir d’achat des salariés s’exprime dans un cadre plus libre et agile qu’auparavant. La dotation que nous proposons de servir à la place des chèques peut être utilisée chez plus de 30 millions de commerçants et partout dans le monde.

C’est en cela que Vaziva a été une société innovante en 2015. Nous avons été les premiers à comprendre et à mettre en place une carte de paiement pour dématérialiser les chèques cadeaux, culture, vacances et maintenant déjeuner.
Nous avons ensuite été suivis par de nombreuses sociétés, qui ont marché dans nos traces, mais pour autant nous sommes les premiers à avoir innover dans ce sens. Nous avons d’ailleurs reçu un prix lors d’un salon à Lille pour couronner cette innovation.

Où peut-on utiliser Vaziva ?

On pourrait dire plutôt, où peut-on ne pas utiliser Vaziva ? Car Vaziva s’utilise partout dans le monde. A partir du moment où il y a un TPE - un lecteur de carte Mastercard - vous pouvez utiliser vos dotations partout où vous allez, en France comme à l’étranger.
Sur la partie cadeau également, le fait d’acheter un cadeau de rentrée scolaire en Espagne sur la route du retour des vacances, c’est désormais possible. Nous proposons une dimension internationale. C’est d’ailleurs un des axes différenciant vis-à-vis de nos confrères du secteur. Concrètement, vous pouvez vous servir de la carte Vaziva dans 143 pays et 34 millions de commerçants.

Quelles sont les ambitions à moyen et court terme de Vaziva ?

Nous avons l’objectif important à moyen terme de nous développer dans différents pays pour construire un maillage européen plus important. Notre objectif à court terme est de compléter notre offre produit, avec une offre que l’on appelle Vaziva pour tous. Cette offre est dédiée aux particuliers en complément des CSE, elle permettra notamment à des petites entreprises ou des toutes petites entreprises, d’accéder aux services des grandes entreprises en bénéficiant des mêmes avantages, par le biais de la mutualisation.

Pourquoi et comment accompagner l’évolution financière de Vaziva sur tous les fronts ? Que ce soit au quotidien ou lors d’opérations exceptionnelles, Christophe Kourdouly vous apporte son éclairage sur ses missions et les défis relevés par la Direction Financière de Vaziva.

Qui êtes-vous en quelques mots ?

Je suis Christophe Kourdouly. J’ai 53 ans. Je viens du monde de la finance de marché et je travaille aujourd’hui pour la société Vaziva, en tant que Directeur Financier. Nous sommes une société dans le domaine de la FinTech, dédiée aux dotations sociales des salariés. Mon rôle chez Vaziva consiste à gérer l’équipe du pôle financier et éventuellement des enjeux de business développement.

Quel est votre parcours ?

Je suis titulaire d’une Maîtrise en finance de marché, obtenue à Paris II La Sorbonne. Mon parcours est éclectique, même si j’ai toujours travaillé dans l’univers de la finance.

J’ai ainsi débuté dans la finance de marché, à la Bourse. J’ai travaillé à New York, à Londres et à Paris, sur les marchés financiers, dans les années 90 et 2000. J’étais ce que l’on appelle un trader, avant de tester l’univers du divertissement dans le financement de films pour des sociétés de production. J’ai surtout travaillé pour des productions américaines, dans le domaine de la distribution.
A partir de 2015, j’ai rejoint Vaziva.

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans l’aventure Vaziva ?

Les univers dans lesquels je travaillais ont souffert de la rotation de leur marché avec l’automatisation des transactions boursières et l’avènement de nouveaux modèles de financement, notamment dans le cinéma.

Vaziva était pour moi un nouveau point de départ et une aventure qui combine mes deux passions. D’un côté l’éthique, dans le sens où l’on s’occupe des personnes en les dotant financièrement, et aussi les parties loisirs et culture, que j’avais beaucoup appréciées, lors mes expériences passées. Enfin, les objectifs de déploiement à l’international de la société m’ont vraiment séduit. Je pense que Vaziva est pleine de potentiels. Le bien-être des salariés est une valeur très importante à mes yeux, d’autant plus dans le contexte actuel.

Quelle est votre activité au sein de Vaziva ?

Mon activité au sein de Vaziva consiste en plusieurs missions. Avec l’introduction de la société en Bourse, je me suis occupé du listing technique, destiné à permettre la cotation de la société sur Euronext Growth. Cette mission prend beaucoup de temps. Il faut remplir des prospectus de plusieurs centaines de pages et assurer des rendez-vous avec des acteurs du marché, l’AMF, le listing sponsor, entre autres.

Avec les derniers recrutements au sein de l’entreprise, je me suis recentré sur la partie financières et le déploiement en Allemagne et en Espagne. Nous planterons des drapeaux à Dusseldorf et à Madrid, en fin d’année, pour pouvoir y déployer le business.

En 2015, comme dans toutes les start-up, nous avions plusieurs casquettes, mais depuis que nous avons accru l’équipe et industrialisé les process, je me concentre sur le financement et le déploiement européen de la société.

En quoi consiste le pôle financier ?

Au pôle financier, notre équipe travaille sur plusieurs missions, que sont la gestion des wallets électroniques, la gestion comptable avec les experts comptables et les commissaires aux comptes. Nous nous chargeons également de la compliance et des questions de risques et de la mise sur le marché de la société. Enfin, nous avons également une activité de suivi avec le reporting, la publication des chiffres trimestriels et la communication financière.

Pourquoi Vaziva se doit d’avoir une équipe DAF ?

Vaziva est une société financière technologique en compagnie de partenaires régulés avec toutes les contraintes liées à nos métiers. Un marché sophistiqué où nous devons combiner sans marge de manœuvre avec le régulateur, les clients institutionnels eux-mêmes, sous les fourches caudines de l’URSSAF, et désormais un listing sur un marché financier requérant des publications financières cadencées et vérifiées par l’AMF.

Toutes ces missions requièrent de la rigueur, une forte expertise et des équipes engagées, ce dont nous avons la chance d’être dotée.

Comment se structure le service conformité chez Vaziva et quelles sont ses objectifs et ses ambitions ? Henri Riou, Directeur des opérations revient sur les défis qu’ils relèvent au quotidien et détaille les missions rigoureuses de ses équipes et de sa Direction.

Qui êtes-vous en quelques mots ?

Je suis Henri Riou. Je suis Directeur des opérations chez Vaziva. Dans le cadre de mes fonctions, je suis responsable de tout ce qui concerne les produits financiers, les opérations et la conformité. Je chapeaute et agis donc sur de nombreuses activités transverses qui touchent aux enjeux commerciaux, au marketing et à la conformité.

Quel est votre parcours ?

J’ai débuté très jeune dans la Marine nationale, à l’âge de 15 ans. J’ai fait l’école des mousses et pendant 15 ans, j’ai navigué sur toutes les mers du monde, comme on dit. Au bout de 15 années de service, j'ai souhaité me réorienter et avoir une vie professionnelle plus stable. J’avais été formé à l’informatique pendant ma carrière militaire, c’est donc naturellement, que je me suis orienté dans ma vie civile vers une carrière commerciale, dans l'informatique d’abord, puis la téléphonie et, ces dix dernières années, les produits financiers.

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans l’aventure Vaziva ?

J’ai rencontré les équipes de Vaziva, en tant que client, lorsque j’étais fournisseur du service carte prépayée. Par affinité, j'ai essayé de comprendre ce qu'il faisait. J'ai alors saisi le fonctionnement de leur plateforme et ce en quoi elle participait à la plus-value de mon produit. Ensuite, il y a eu un rapprochement naturel entre Vaziva et moi. Notre complémentarité s’est imposée, puisque j’amenais un savoir-faire des produits financiers et eux de leur côté, ils avaient une forte expertise métier sur la partie comité d'entreprise et technologie, qui m’a beaucoup séduite.

Quelle est votre activité au sein de Vaziva ?

Je suis Directeur des opérations. C'est un poste qui est très transverse. Je discute avec tous les services de la société, aussi bien le commerce que le marketing, ce qui me permet d'avoir un retour du terrain. J'ai vraiment besoin de cela pour comprendre vers quoi nous devons progresser et comment faire évoluer la solution, et in fine répondre au mieux aux attentes de nos clients. A côté de cela, je suis également en relation avec nos différents prestataires, que ce soit les établissements de monnaie électronique, le processeur bancaire ou encore le fabricant de cartes.

Enfin, j’assume également les responsabilités de la partie conformités pour laquelle je gère tout un service dédié. Ce domaine de compétence vaste s’étend du monitoring des transactions, à la vérification d'identité des porteurs de cartes, et tant d’autres étapes essentielles de la chaîne. Cette expertise prend beaucoup de temps et mobilise chez Vaziva une équipe à part entière.

En quoi consiste exactement la conformité ?

La conformité consiste à s’assurer que les règles de gestion et de vérification de la bonne utilisation des cartes ont correctement été mises en place. Pour le dire autrement, nous devons répondre à tout ce que l'autorité de régulation et le Code monétaire et financier exigent de nous.

En même temps, c'est aussi une pratique qui protège les utilisateurs, puisque nous opérons dans l’univers des cartes bancaires. Certes, c'est une carte fournie par les comités d'entreprise, mais elle reste une CB avec toutes les protections, que l'on peut mettre sur ce type d’outils. La conformité regroupe plusieurs piliers fondateurs, que sont la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, la lutte anti-corruption et la lutte pour la protection des données.

Comment est organisée l’équipe conformité ?

Créer un service conformité, c’est s’engager à vérifier et à protéger les détenteurs des cartes et la gestion de leurs données personnelles. L’objectif final du service conformité est bien de créer les conditions pour que le produit soit le plus vertueux et propre possible. La conformité exige aussi un devoir de vigilance.

Le service conformité œuvre ainsi à la parfaite exécution des obligations et au respect des piliers précisés plus haut. C’est pourquoi, nous avons scindé la conformité en plusieurs actions et services.
Le premier est ainsi en charge de la partie règlementaire, documentaire et reporting. Le second est dédié à la partie monitoring. Ensuite un autre se charge de la conformité sur les usages. Et le dernier est dédié à l’accompagnement des détenteurs des cartes. Chacune de ces missions est majeure et s’articule de sorte à renforcer l’entreprise et la qualité de nos services, in fine.